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ACCUEIL - MECANIQUES CLASSIQUES - CAFE RACER FESTIVAL - 2014
 
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Cafe Racer Festival
 
les belles heures de Montlhéry
 
Le Cafe Racer Festival acquiert petit à petit ses lettres de noblesse dans un créneau vintage revival de plus en plus représenté et fourni en manifestations nationales et internationales.

Point de vedettes cependant au Cafe Racer Festival qui privilégie la convivialité au people, et permet aux passionnés de se regrouper... et de rouler sur le mythique circuit de Montlhéry.
 
 
Bref le genre d'atmosphères dans lesquelles Patrice Altazin adore se replonger et nous faire régulièrement partager pour notre plus grand bonheur.

Sans compter que le bonhomme est bavard (qui a dit trop? oups) et qu'il se débrouille toujours pour se lier d'amitié avec tout ce que le paddock compte d'exposants originaux.

C'est ainsi que lors de ce Cafe Racer Festival il nous présente le Père François et Gianluca : deux artisans que nous vous laissons découvrir sous sa plume et à travers ses photos...
 
l'une des réalisations du Père François
 
 
 
 
 
 
le récit de P. Altazin
le Blog de Patrice Altazin
 
sommaire
 
Nous nous présentons de bonne heure devant l'entrée du circuit de Montlhéry afin de pouvoir profiter d'un calme relatif avant l'arrivée du public.
 
 
La seconde édition du Café Racer Festival se met en place sous un soleil rasant mais déjà prometteur.
 
 
L'année dernière, même si nous avions émis quelques remarques que nous souhaitions constructives, nous avions été subjugués par l'ambiance de cette manifestation.
 
 
Pourtant, elle était naissante et donc en rodage.

De plus, la météo n'avait pas été vraiment favorable.

Qu'en sera-t-il pour cette édition 2014 ?

Les participants sont déjà là en masse, mais le flux s'écoule facilement.
 
 
L'organisation semble efficace est nous sommes accueillis par Bertrand Busillet lui-même.

Nous échangeons rapidement quelques mots puis pénétrons dans l'antre mythique de ce temple des sports mécanique … qui fête cette année ses 90 ans !
 
 
L'atmosphère est fébrile.

Chacun peaufine son installation et les rotations de véhicules sont légions.

Mais l'ambiance est néanmoins sereine et détendue dans la douce chaleur de ce petit matin.

Tout le monde semble satisfait de se retrouver là, de profiter de ces moments uniques, de vivre sa passion dans des conditions qui s'annoncent sous les meilleurs auspices.
 
 
Cette vague quiétude s'estompe avec l'ouverture au public et les préparatifs des premières sessions de piste.

Les spectateurs abandonnent leurs véhicules dans les vastes parkings et inondent les allées alors que les moteurs en chauffe commencent à faire vibrer l'air ambiant.
 
 
Et la rumeur s'amplifie.

Les rotations de motos sont ininterrompues, dans un ballet bien réglé.

Pendant qu'une session occupe la piste, la prochaine est aux ordres du starter en pite-lane, et la troisième se prépare en pré-grille.
 
 
Dès que la dernière machine quitte la farandole et que la piste est annoncée libre, le groupe suivant s'empare du tracé sous le commandement du directeur de course qui ouvre la voie en voiture.
 
 
Si l'animation est donc permanente sur le circuit, elle l'est aussi à l'intérieur.

Les "compétiteurs" s'égayent dans le cœur verdoyant et ombragé de l'arène dans une ambiance paisible.

Si certains s'appliquent à fignoler, ou réparer les mécaniques, d'autres savourent cette ambiance faite de rencontre et de partage.
 
 
Et pendant la pause, relative, de la mi-journée, le lieu ressemble plus à une vaste fête champêtre.

Au soleil ou à l'ombre, les innombrables groupes qui se sustentent autour d'une table ou pique-niquant par terre sont autant de taches colorées dans cet univers dominé par les multiples tons de teintes vertes d'une nature luxuriante.
 
 
Les préparateurs et autres exposants font l'objet d'une attention soutenue des visiteurs qui sont sur place en nombre.
 
 
Les allées autour des stands sont noires de monde (mais cette expression consacrée devrait plutôt céder au terme "multicolore" !).
 
 
Il devient difficile d'engager une discussion ou de prendre certaines photos.

Mais là aussi, l'ambiance est paisible.

Des discussions parfois endiablées, certes, mais pas de bousculades, pas d'invectives … simplement le partage de la passion commune.
 
 
Même dans les longues files d'attentes aux "food trucks", aucune impatience n'est ressentie.

Cette inactivité imposée n'est pas subie et des discussions naissent, des connaissances nouvelles se forgent, les attitudes sont détendues.
 
 
Pour terminer cette première journée, nous nous postons dans la chicane qui commande l'entrée dans la parabolique.

Ce ne sont pas des courses, mais le spectacle est savoureux.

Quelques concurrents s'arsouillent gentiment tout en évitant les éléments mobiles représentés par les engins moins rapides.
 
 
Les relances les plus musclées propulsent les machines vers le sommet de la courbe relevée … avant qu'elles ne redescendent pour négocier la prochaine chicane.
 
 
Une petite balade dans les immenses parkings permet de constater que de nombreux trésors sont aussi parqués ici.

Le show est donc présent partout.

De nombreuses vieilles machines côtoient les productions modernes, mais aussi les préparations maisons, basiques ou magistrales, sur base de japonaises, anglaises, italiennes ou américaines …
 
 
Cette internationalisation des productions vaut aussi pour le Café Racer Festival.

Nombre de plaques d'immatriculation proviennent de pays voisins et un véhicule de la presse spécialisée anglaise a fait le déplacement.

B elle reconnaissance pour une manifestation qui n'en est qu'à sa seconde édition!
 
 
La matinée passe vite et nous retrouvons la séance de runs.

Comme la veille, les motos s'affrontent par deux devant la tribune et les stands noirs de monde, et dans un climat particulièrement chaud et lumineux.
 
 
Le perdant quitte les lieux alors que le gagnant rejoint la pit-lane pour se préparer à un nouvel assaut d'un autre concurrent.

Le vainqueur est ainsi le dominateur du dernier run …
 
 
Cette animation revigore une population qui serait encline à une certaine torpeur engendrée par la chaleur associée à la digestion!
 
 
Toute l'après-midi, les animations se poursuivent et les points d'attraction sont multiples.

Sur la piste, dans les stands, dans les allées, sur les parkings, dans les sous-bois, partout, l'activité est omniprésente et contribue à une saine fatigue. Heureusement, la scène recevant les concerts permet de se reposer tout en bénéficiant d'un spectacle différent, tant dans la forme que dans les sons.
 
 
Et même une représentation époustouflante d'un groupe aux acteurs grimés et possédant un jeu de scène élaboré …

Cet après-midi c'était "Ruddy Guitar" et "Cooking with Elvis", à la suite de "Texas Chainsaw Dust Lover" et "Rocking Malek" la veille, que nous n'avons pas eu le temps d'écouter !
 
 
Lors de nos allées et venues, nous admirons le nouveau pavillon baptisé "Le 1924" (année de création du site).

L'année dernière ce secteur était en travaux.

Aujourd'hui un bâtiment neuf, brillant et résolument moderne trône dans un écrin de verdure, prêt à accueillir les évènements à venir dans ce lieu !
 
 
Mais à regret, nous devons quitter le site.

Les allées se vident, les grondements s'estompent, les exposants commencent à démonter, l'édition 2014 du Café Racer Festival prend fin, mais sur une note particulièrement positive.
 
 
En effet, si la météo est pour beaucoup dans la réussite de ce genre de manifestation, il ne faut pas oublier les multiples acteurs qui se dépensent sans compter pour préparer et gérer un tel évènement :

• L'équipe de Café Racer est présente partout, veille à de multiples détails, écoute attentivement les remarques et prépare déjà l'optimisation de la prochaine manifestation ;

• Les personnages de Paris Auto Events gèrent avec efficacité la piste dans une organisation parfaitement huilée.
 
 
Commissaires ou agents d'intervention sont toujours sur la brèche et officient avec célérité pour le confort et la sécurité de tous.
 
 
Et toutes les relations avec tous ces personnels sont très professionnelles, mais se réalisent dans la bonne humeur et dans le but de rechercher les meilleures solutions, comme par exemple dépanner un exposant en manque de matériel …
 
 
Merci donc à vous tous pour la chaleur de votre accueil et la qualité de vos actions et d'immenses félicitations pour le résultat obtenu.

Néanmoins, un point particulier vient noircir ce tableau idyllique.
 
 
C'est l'attitude de certains participants, rares il est vrai, qui refusent d'appliquer les règles édictées et confondent ce type de manifestation avec des Grands-Prix …
 
 
Résultat, deux accidents, dont un se termine à l'hôpital … sans évoquer les dégâts matériels …

Et chaque fois pour doubler dans des chicanes, alors qu'il est instamment demandé de ne pas le faire …
 
 
Alors messieurs, si vous avez l'âme de compétiteurs, vous vous êtes certainement trompés d'endroit.

Des séances d'entrainement sur piste sont à votre disposition pour vous défouler.

Et différentes formules de compétition vous sont ouvertes, de la promotion aux championnats nationaux, voir le MotoGP ou le WSBK si vous êtes vraiment au top de votre art.
 
 
Vous y rencontrerez des adversaires concourant avec des machines homogènes et de votre niveau de pilotage (peut-être).

Mais de grâce, ne venez pas ternir des moments si magiques, obérer les efforts des personnes qui se démènent pour ces réussites … et participer à des coûts exponentiels, voir à l'abandon de ce type de manifestation …
 
 
 
 
 
 
 
le Père François
 
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Mais après avoir convenu d'un rendez-vous avec lui, je peux m'entretenir avec son voisin, le Père François.

Nous l'avions déjà rencontré l'année dernière, lors de la première édition du Café Racer Festival et ses magnifiques émaux nous avaient fasciné.
 
 
Il présente d'ailleurs une nouvelle série.

Après les machines de différentes époques, il donne une nouvelle dimension aux logos propres au monde de la moto.

Pour l'heure, il s'échine à disposer avec patience et précision sa poudre d'or sur l'émail récemment cuit.
 
 
Une superbe Ducati Diavel prend forme sous les passes légères et méticuleuses du pinceau, reproduisant la photo installée devant lui.

Si l'abbaye de Ligugé (86) où il officie excelle dans les émaux depuis la fin de la seconde guerre mondiale, elle était plutôt spécialisée dans les travaux liturgiques et reproduction de paysages.
 
 
Les moines se sont d'ailleurs souvent associés à des peintres de renom pour magnifier leurs travaux.

Mais lors de la prise en charge de cet atelier par le Père François sa passion du monde motard a apporté une ampleur inédite à cette activité.
 
 
D'un modèle réalisé pour un ami, il a vite croulé sous les commandes!

Il est vrai que ce passager chevronné (il ne possède pas son permis) est largement investi dans notre monde.

Il est arrivé ici en Gold Wing, il participe activement aux activités du MC Les Pistons Bleus à Vivonne (86) et si vous allez à Porcaro en août, vous le verrez officier à la bénédiction des équipages.
 
 
La reconnaissance de ses œuvres motardes se mesure à l'ampleur des commandes qui s'accroit régulièrement, mais aussi à la demande du musée "Auto-Moto-Vélo" de Châtellerault (86) qui organise une exposition de ses compositions du 1er février 2015 au 15 mars 2015.
 
 
Le Père François et son équipe ne sont pas prêts de connaitre l'oisiveté, et vous pouvez prendre contact avec lui par mail (f.Cassingena@abbaye-liguge.com).
 
 
 
 
 
 
 
Gianluca
 
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Au cœur de toute cette activité, trônent deux artisans qui opèrent face au public.

J'essaye d'interviewer Gianluca qui pratique des moulages sur sable, mais c'est difficile.
 
 
Il est constamment accaparé par nombre de visiteurs et les discussions techniques me dépassent.

Qualités des alliages, contraintes techniques sur une pièce, opportunités de réaliser une petite série d'un autre élément de moto, autant de sujets qui me sont relativement abscons.
 
 
Le dimanche matin, le soleil est toujours un fervent partenaire et le site prend vie rapidement.

Nous mettons à profit ces instants plus calmes pour nous entretenir avec le fondeur Gianluca.
 
 
Il se prépare à une nouvelle démonstration de moulage de pièces d'aluminium sur sable.

Le foyer ronronne, l'alliage se liquéfie sous la surveillance du maître équipé de son tablier de cuir.
 
 
Lorsqu'il estime que le métal est à point, il enfile ses gants et verse le mélange dans les moules préparés auparavant.

Après le temps d'attente nécessaire au refroidissement, il ouvre le cadre, casse la gangue de silice brunie et la nouvelle pièce apparaît.
 
 
Encore quelques coups de brosses pour évacuer les derniers amas de sable incrustés dans les reliefs, et le carter tout neuf brille, prêt à être installé sur une machine …

Pour le néophyte que je suis, cette activité artisanale semble bien maîtrisée.
 
 
Et pour cause …

Gianluca est né dans l'univers du "métal hurlant" puisque son grand-père, forgeron, lui a inculqué sa passion dès son plus jeune âge.

Ses études puis ses activités professionnelles lui ont permis de déployer ses penchants à tel point qu'il est devenu ensuite professeur de fonderie.
 
 
Il y a deux ans, entre autres pour répondre à des demandes spécifiques de plus en plus nombreuses, il crée son entreprise dénommée "Tredici Custom Casting", dans la région de Nancy.

Si son domaine est le moulage de pièces, sa spécialité réside particulièrement dans la réalisation de pièces de motos, uniques ou en petite série.
 
 
Pour cela, il utilise différents types d'alliages, principalement à base d'aluminium ou de bronze, en fonction des contraintes techniques et/ou esthétiques.
 
 
Nous pouvons d'ailleurs admirer certaines de ses réalisations telles que des "culs de selles", des garde-boues, des pipes d'admissions, des filtres, des cornets, ou bien d'autres éléments.
 
 
Mais ce débat passionnant doit prendre fin au profit d'un autre visiteur qui expose son dilemme.

Il doit refaire un carter introuvable pour sa bécane et pense pouvoir trouver sa solution ici.

Et effectivement, le fondeur, après une discussion chevronnée, pense pouvoir répondre favorablement.
 
 
Néanmoins, Gianluca veut obtenir des informations complémentaires, notamment quant aux dimensions exactes, avant de donner une réponse formelle et ils conviennent de finaliser ceci après le festival.

Visiblement, ici, on ne raisonne pas problème, mais solution !
 
 
 
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