ACCUEIL : les COMPETITIONS - DIVERS - la MONTÉE IMPOSSIBLE de la BRESSE - 2011
 
 
la Montée impossible de la Bresse
 
des clous, encore des gros clous
 

La Montée impossible de la Bresse c'est quoi?

C'est une compétition basée sur une discipline du sport moto très spectaculaire mais finalement peu dangereuse qui consiste à franchir une pente pouvant atteindre les 100%. 

Le Hill-climbing, nom originel de la montée impossible fut créé par les américains au début du siècle dernier, et s'est expatrié en Europe dans les années 80.

La Montée impossible de la Bresse c'est où?

La Montée impossible se niche très exactement au col de grosse Pierre (955 m.) au dessus de La Bresse (88) dans les Vosges pas très loin de Colmar.

 
prêt pour la «grimpette» ?
 

Après quoi il faut s'enfoncer dans la forêt Vosgienne tout en se repérant aux quelques rugissements de moteurs.

5 minutes de marche plus tard le site du  Moutier des Fées qui accueille la Montée impossible de La Bresse, dont c'est la 21ème édition cette année (bel exemple de longévité) s'ouvre au motard randonneur.

Comme quoi une Montée impossible ça se mérite même pour y assister en tant que spectateur.

Le paddock de la Montée impossible est installé à flanc de montagne, au pied de la fameuse et vertigineuse montée et c'est là que je laisse le soin à Patrice Altazin de vous conter la suite de cette compétition.

 
«salut les gros clous»
 

Ce site est une ruche en pleine effervescence.

Une armée de bénévoles, ils sont 230, s'active pour préparer la piste et se abords, installer toute la logistique (électricité, sonorisation, buvettes, …) pendant que les compétiteurs s'installent et peaufinent leurs engins.

 
 

Nous profitons d'une météo encore clémente pour déambuler dans ce décor à la "Mad Max".

En effet, toutes ces machines sont des prototypes et toutes les solutions techniques sont permises.

 
 

Dans les cadres plus ou moins standards, les motorisations sont multiples.

Un ou deux moteurs, mono ou multi-cylindres parfois agrémentés de kit Nitrous.

 
vous reprendez bien un peu de nitro.....
 
Le must régional réside dans le 4 cylindres Suzuki GSXR tronçonné et ramené à 3 cylindres ! ! !
 
 

Les bras oscillants sont tous rallongés, avec des longueurs variables, mais aussi des largeurs très différentes en fonction des choix de roues arrières.

 
Philippe Antoine construction mécanique et métalliques ça assure!
 
Celles-ci peuvent-être relativement étroites et munies d'épaisses écopes de caoutchouc ou, au contraire, très larges, lisses et bardées de boulons...
 
comme un look de grosse chenille
 

En fin d'après midi, les deux pilotes américains ont le privilège de tester la piste afin de régler les matériels de prise de vue.

Même pour ces stars de la spécialité, ce n'est pas évident.

 
l'américain Dusty Beer sur sa Kawasaki 1425...
 

De la raquette de départ, la machine s'élance dans une première portion à la déclivité déjà impressionnante pour arriver, souvent après un saut, sur une partie plate avant de reprendre la montée qui se termine par un  véritable mur.

Les meilleurs de ces quelques essais se terminent au ¾ de la piste par la presque inévitable chute ! ! !

 
 

La pluie arrive en fin de soirée et tombe toute la nuit.

Le dimanche matin, ce déluge ne faiblit pas et la compétition démarre sous des trombes d'eau.

Ici, pas de tour de chauffe et d'essais, c'est l'attaque directe de la difficile ascension.

 
 

Le pilote se positionne au départ et se lance dès que la piste est libérée par les commissaires.

Son classement dépendra de la position de la machine.

 
 

Il est donc primordial d'aller le plus haut possible et de plaquer la moto au sol quand l'arrêt ou la chute est inévitable.

Mais, vu l'angle de la pente, il est fréquent de voir redescendre de plusieurs mètres ces équipages …

 
 

Mais il faut aussi aller vite car, pour les rares qui passeront la ligne d'arrivée, le temps relevé sera  déterminant pour le classement.

 
 
 
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le site de la
 
Montée impossible
 
 
 
le blog de
 
Patrice Altazin
 
 
 
le classement
 
 
 
 
 
PHOTOS - la Montée impossible
photographe Patrice Altazin
 
 
 
 
 

Deux manches se déroulent dans la matinée, ouvertes par les féminines, parfois particulièrement jeunes et graciles.

 
les (jolies) filles aussi tentent l'aventure ici Mathilde Remy 1ère des filles
 

Quel décalage avec ces montres mécaniques.

La zone de départ se transforme rapidement en baignoire.

Bottes et roues plongent dans un bain de boue qui est vigoureusement brassé à chaque démarrage.

 
le vainqueur de l'épreuve Lois Bailly-Maitre sur son Aprilia «transformée»
 
Les trajectoires évoluent en fonction de l'appréciation des pilotes qui suivent les montées du bord de la piste, mais aussi par rapport à l'évolution du relief.
 
oups le Monsieur s'est trompé de siècle
 

En effet, chaque passage transforme l'environnement.

Des ornières se creusent, d'autres se comblent, les pièges se déplacent continuellement …

 
 

Les bénévoles, disposés le long de la piste se protègent des projections de terres et de pierres pour ensuite se précipiter dès la chute, relever la machine et aider le pilote à amorcer sa descente qui n'est pas beaucoup plus facile que la montée …

 
 

En début d'après midi, la pluie cesse et le soleil nous réchauffe a travers les nuages.

L'environnement est féérique.

 
 
La ville apparaît, tapie dans la vallée, entourée des montagnes dégageant des fumerolles brumeuses s'échappant d'une végétation aux multiples teintes vertes.
 
 
Le contraste du sombre des sapins avec le clair des herbages est même parfois mis en valeur grâce à quelques tâches de lumière prodiguées par le soleil qui s'immisce dans les volutes célestes.
 
 

Les deux dernières manches de cette édition se déroulent donc dans de meilleures conditions, surtout pour les spectateurs, car cela ne change pas beaucoup l'état de la piste détrempée.

 
 
Néanmoins, de la terre est rapportée dans le plat intermédiaire qui s'était transformé en bourbier.
 
on vient de loin pour concourir
 

Un grand bravo au MC La Bressaude, le moto-club organisateur de cette magnifique épreuve.

 
 
Malgré une météo particulièrement exécrable,  ils ont fourni un superbe spectacle et toutes les personnes rencontrées ont gardé le moral, le sourire et la bonne humeur.
 
 
 
 
photographe Mototribu - Patrice Altazin
textes - Patrice Altazin et adrien
mise en page - adrien
 
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