Cal Crutchlow s'il a du mal en course résussit en revanche parfaitement ses séances de qualification : c'est déjà ça! L'anglais est en pole devant Carlos Checa dans son jardin, Max Biaggi et Leon Haslam.

Sylvain Guintoli est 6ème en seconde ligne ce qui est très satisfaisant pour le pilote français.

C'est Troy Corser qui réalise le hole shot. Après le triomphe de Badovini en Superstock voilà maintenant que les BMW commencent à faire parler d'elles aussi en Superbike.

C'est néanmoins Carlos Checa qui fait parler sa connaissance du circuit de Valence pour s'emparer de la tête de la course.

Derrière les deux hommes le plus appliqué est encore Leon Haslam qui profite des gouttes d'eau de Max Biaggi pour s'emparer de la seconde place.

Volontaire mais pas encore payé de ses efforts Cal Crutchlow a loupé son départ.

Décidément cette catégorie Superbike se laisse difficilement apprivoiser par le champion Supersport 2009.

Alors qu'on le sentait plutôt à l'aise et dominateur et pas particulièrement mis sous pression par la BMW de Troy Corser, Carlos Checa part à la faute en perdant l'avant sans tomber mais l'erreur le projette définitivement dans les pneus du bac à sable.

Trois autres chutes viennent ponctuer ce début de course.

Michele Fabrizio pour lequel rien ne va pour le moment cette saison.

Jacob Smrz de l'équipe Althea Racing (tout comme Carlos Checa) part à son tour au tapis.

Et enfin Leon Camier qui file dos contre terre dans les dégagements.

La chute de Camier qui s'est presque déroulé sous ses roues est un mauvais coup du sort pour Sylvain Guintoli perturbé par ce fait de course

Du coup le français qui occupait la 6ème place rétrograde à la 11ème sur le coup.

Leon Haslam accroit nettement son avance tandis que derrière deux styles s'opposent.

Entre Max Biaggi et James Toseland c'est la bagarre et si Max passe, une nouvelle boulette de traj' redonne l'avantage à James.

Troy Corser profite du spectacle en maintenant sa BMW dans le sillage de l'Aprilia et de la Yamaha.

Si le résultat se confirme c'est la 1ère vrai course aux avant postes de la BMW depuis ses débuts en Mondial Superbike.

Alors que rien ne bouge en tête c'est le japonais Haga qui rappelle à tout le monde qu'il était déjà l'héritier désigné de Bayliss puis cette année de Spies et qui voit Haslam lui mettre des batons dans les roues.

La Ducati revient quasiment dans les roues de la BMW de Troy Corser qui va avoir bien du mal à conserver sa 4ème place.

L'arsouille reprend entre Max Biaggi et James Toseland qui cède face à l'Aprilia de l'italien.

Alors que dans l'autre duel Haga fait un passage en force dans un virage lent mais la ligne doite qui suit est fatale à la Ducati et Corser récupère son bien.

Les positions n'évoluent pas, chaque pilotes de tête disposant chacun d'une confortable marge de sécurité.

Leon Haslam s'adjuge sa seconde victoire de manche de la saison. Max biaggi assure les gros points et James Toseland renait avec ce podium qu'il n'avait plus connu depuis qu'il avait quitté la catégorie Superbike.

Le hole shot pour Max Biaggi qui n'en profite guère, se faisant chiper coup sur coup la tête de la course par Checa et Rea tandis que Sylvain Guintoli n'a pas loupé son entame, le français est 4ème!

Derrière on retrouve Corser, Haga (remonté de la 11ème place sur la grille à la 6ème!), Camier et Haslam un peu enfermé au départ!

hole shot de Biaggi

Cal Crutchlow déçoit une nouvelle fois puisque l'anglais n'a pas du tout su exploiter sa pole.

Il y a quelque chose qui ne le fait pas en course pour le pilote Yamaha qu'on avait pourtant connu détonnant l'an dernier en Supersport.

C'est alors que Ianuzzo explose le moteur de sa Honda et dont Simon Andrews le remplaçant de Chris Vermeulen chez Kawasaki est une victime colatérale.

Drapeau rouge et arrêt de la course.

Pour ce second départ Max Biaggi réalise une nouvelle fois un hole shot suivi de près par Leon Camier. Carlos Checa est en 3ème position tandis que Camier dépasse son leader pour s'emparer de la tête de la course.

Haga a réédité son exploit du 1er départ en s'emparant de la 5ème place juste derrière Rea qui a du céder face à un Carlos Checa qui veut absolument bien faire sur sa piste.

Par ailleurs la course se jouant en deux partie il est difficile de déterminer l'ordre final sans avoir un ordinateur sous les yeux qui calculerait en permanence les écarts entre les meilleurs pilotes...

Autrement dit il vaut mieux se contenter de suivre la course en attendant le verdict final.

Leon Camier continue de mener un train d'enfer devant Max Biaggi. L'anglais semble se régaler au guidon de son Aprilia.

En tous les cas il démontre à tous qu'il est à l'aise mais attention au surrégime car en 1ère manche l'anglais avait fini par chuter.

Du coup les Aprilia et la Ducati de Carlos Checa ont pris le large devant Noriyuki Haga qui s'est extrait du peloton pour chasser le groupe de tête.

Cela faisait plusieurs tours que Leon Camier jouait les équilibristes sur son Aprilia.

Malheureusement son festival s'arrête, tout comme en 1ère manche, sur une chute qui le contraint à l'abandon.

Ceci dit la démonstration qu'il a réalisée devant Biaggi et Checa pendant plusieurs tours n'est pas passée inaperçue et laisse peut-être augurer de beaux lendemains...

Max Biaggi s'est emparé du commandement suite à la chute de son coéquipier tandis que Haga est revenu sur le duo de tête.

Le japonais qui ne tarde pas à crééer la surprise en dépassant tour à tour Checa et Biaggi pour s'adjuger le leadership de la course avec une belle autorité.

Alors que les Ducati étaient absentes depuis le début de la saison revoilà l'une d'elle qui mène une manche du mondial Superbike 2010.

Le talent du pilote est demeuré intact bien évidemment mais alors d'où provient cette résurection? Réglages, pneumatiques, temps d'adaptation du Team suite au départ de Tardozzi?

Bref toujours est-il que la Ducati s'échappe larguant Biaggi 2ème et Checa 3ème.

Haga continue de dominer cette fin de seconde partie de 2ème manche tandis que Checa peine à coller l'Aprilia de Max Biaggi.

Derrière Haslam conduit le groupe des poursuivants devant Rea, Guintoli qui est bien revenu dans ce peloton de furieux.

Le français devance Toseland et Crutchlow.

Haga maintient l'écart sans donner l'impression de forcer, tenant toujours à distance un Max Biaggi qui essaye de réduire l'écart puisque la course va se jouer au chrono et qu'une seconde place peut équivaloir une 1ère au décompte.

Même tactique pour Checa qui tente de coller au plus près de l'Aprilia. Verdict du chrono dans quelques instants.

Les 3 pilotes tirents le maximum de gommes ostensiblement fatiguées en cette fin de course.

Eugène Laverty a réalisé la pole devant Sofuoglu, Pirro et Lascorz.

Il apparait de plus en plus évident que la saison va se jouer entre cette 4 là.

Fabien Foret est 5ème en seconde ligne et Mathieu Lagrive qui a remplacé Sébastien Charpentier au pied levé part de la 3ème ligne en 11ème position.

Joan Lascorz réalise un bref hole shot avant de se faire souffler le leadership dès le 1er tour.

Très vite Laverty prend quelques longueurs mais l'irlandais ne s'achappe pas comme on aurait pu le croire au vu de son entame de course.

Coup dur pour Laverty dont la puissance de la Honda était un atout l'an dernier.

Cette fois-ci c'est la Kawasaki de Lascorz qui lui dame le pion dans la ligne droite tandis que Davies déchainé en profite pour sauter à son tour de façon surprenante la Honda.

Du coup ce groupe de quatre s'est divisé en deux groupes : Lascorz suivi de Chaz Davies en tête, suivi à quelques longueurs par Sofuoglu et un Laverty en difficulté qui ne tarde pas à céder face à la Honda Ten Kate et à perdre progressivement du terrain.

Fabien Foret sur lequel on fondait de bons espoirs en tout début de saison semble éprouver des difficultés au guidon de sa Kawasaki.

Le français part à la faute mais repart courageusement pour grapiller les points.

Même si Sofuoglu a réussi à prendre le meilleur sur Davies, l'anglais continue de lui mettre la pression ce qui n'aide pas le turc à piloter en toute sérénité et qui ne doit de conserver sa seconde place sur une erreur de trajectoire que Chaz Davies n'a pas su exploiter qu'à l'effet de surprise...

Joan Lascorz maintient sa domination sans faiblir.

Cependant l'espagnol n'est pas coutumier des 1ères places et parfois un peu fébrile au moment fatidique.

Il lui reste 7 tours à tenir sans commettre d'erreur ce qui n'est pas encore gagné.

Des Triumph en super forme puisque David Salom, le coéquipier de Davies, se paye le luxe de passer Laverty dans un style très irlandais.

Mathieu Lagrive qui commence à en prendre la mesure puisqu'il figure dans le top ten a sans doute de beaux jours devant lui.

Chaz Davies a fini par lâcher prise. Et Kenan Sofuoglu se lance dans une course poursuite échevelée pour tenter de revenir sur la Kawasaki de Lascorz qui doit maintenant prouver qu'il a le mental d'un vainqueur.

Les deux pilotes se livrent à un formidable mano à mano durant les derniers tours en claquant de super chronos pour une fin de course.

Lascorz possède néanmoins une confortable avance et il ne lui manque plus qu'à rester sur ses roues pour prendre la tête de la catégorie Supersport.

Et Joan Lascorz ne craque pas et empoche une victoire sans doute très importante sur le plan mental pour lui et précieuse pour son Team qui flirtait avec depuis un bon bout de temps.

Sofuoglu fait deux et Davies trois.

Sylvain Barrier a pu monter sur le podium (avec une autre BMW) tandis que Loris Baz finit à une belle 5ème place. Dommage pour Lussiana qui mérite mieux qu'une nouvelle chute et un abandon mais dès que son énergie sera canalisée, il est certain que Mathieu fera mal!

Giugliano réussit un beau hole shot et s'empare sans coup férir de la tête de la course devant Sylvain Barrier, Badovini, Loris Baz, Maxime Berger, Antonelli, Magnoni et Bussolotti.

Sylvain Barrier ne met pas très longtemps pour s'imposer aux dépends de Giugliano tandis que Mathieu Lussiana se manque et part en roulé boulé dans les graviers.

C'est malheureusement fini pour le français.

Malheureusement Maxime part à la faute et se trouve contraint d'abandonner.

Du coup Sylvain Barrier se retrouve 3ème et Loris Baz 5ème en arsouille perpétuelle avec Antonelli pour la conquête de ce top 5 qui est l'objectif qu'Adrien Morillas a fixé à son jeune pilote.

Rien de changé en tête de la course. Badovini domine toujours de la tête et des épaules.

Giugliano suit à distance respectueuse avec plusieurs longueurs d'avance sur Sylvain Barrier lui-même détaché nettement de Magnoni 4ème.

Pas de surprise dans les derniers tours. Ayrton Badovini s'impose une nouvelle fois sur sa super BMW devant Giugliano et Sylvain Barrier sur BMW également.

Bonne nouvelle Loris Baz a rempli son contrat en empochant la 5ème place aux dépends d'Antonelli.

C'est Nelson Major qui s'élance ne pole devant Florian Marino, Karlsen et Jeremy Guarnoni. Romain Lanusse le surprenant 3ème du Portugal n'est que 9ème en 3ème ligne juste devant Cyril Carillo, tandis que Steve Le Coquen part en 16ème position de la 4ème ligne.

Ca bouge dans les starting blocks à cause d'un starter particulièrement lent. Une tension qui met à terre dès le 1er virage le pole man Nelson Major percuté par Lanusse alors qu'immédiatement 3 pilotes s'extraient du peloton : Karlsen, Guarnoni et Florian Marino en 3ème position.

Ces trois là sont largement au-dessus du lot et creusent l'écart en un seul tour.

Rendu prudent par sa chute prématuré Florian Marino se contente de suivre le train des deux leaders.

Il sera toujours temps de s'énerver plus tard!

Florian n'a pas tort car le duo Karlsen - Guarnoni est plutôt chaud et une chute est si vite arrivée dans ces conditions....

Mais chassez le naturel et il revient au galop. Florian déconnecte et se paye dans le même intérieur à la fois Guarnoni et Karlsen. Stupéfiant!

deux d'un coup pour Marino

Mais ce n'est pas pour cela que le jeune pilote cannois prend le large. Guarnoni et Karlsen s'accrochent derrière la Ten Kate du français.

Et c'est maintenant à Florian de gérer la pression en tête de la course. Un excellent exercice après la déconvenue portuguaise et qui ne peut que renforcer le mental du pilote s'il mène sa tâche à bien.

Jeremy Guarnoni mène toujours cette course des 600 Superstock devant Marino et Karlsen.

Florian tente bien de planter une ou deux banderilles mais pour le moment rien ne passe et Guarnoni se montre intraitable tandis que Karlsen accuse quelques longueurs de retard.

Plus que deux tours et le podium est toujours aussi indécis entre les trois pilotes de tête qui se tiennent dans un mouchoir puisque maintenant Karlsen est revenu au contact et commence à se faire pressant sur Florian.

Jeremy Guarnoni qui a mené toute la seconde partie de la course attaque en tête la dernière ligne droite mais se fait passer au freinage par un Florian Marino pile dans le bon timing.

Décontenancé par la manoeuvre de son compatriote Jeremy perd également sa seconde place au bénéfice de Karlsen.

Et alors qu'on pensait que le dernier tour serait furieux il n'en est rien. Marino se maintient pile comme il faut hors de portée d'une attaque de Karlsen tandis que Guarnoni pense au championnat et ne prend pas le risque d'attaquer le norvégien au risque de tout perdre.

Au final il aura raison puisque Karlsen sera déclassé pour moto non conforme et c'est Lombardi qui montera sur la seconde marche du podium.