Rossi-Lorenzo : les rois du ring!

Un départ un peu moins limpide qu'à l'ordinaire : signe de tension? Toujours est-il que ç'est chaud dès la sortie de grille.

1er point c'est Valentino Rossi qui néalise le hole shot! Mais derrière lui ils sont 5 de front à s'attaquer au 1er virage, de l'intérieur vers l'extérieur : De Angelis, Stoner, Lorenzo et Hayden. Randy De Puniet est juste derrière De Angelis (à l'intérieur donc).

Rossi prend la corde et derrière lui De Angelis avec à ses côtés Stoner et Lorenzo (oups) tandis que Pedrosa et Hayden optent pour les extérieurs. Randy est à la corde derrière tout ce paquet!

Si Pedrosa évite la mêlée et plonge avec Rossi dans le grand droit "coca cola" , en revanche derrière ça fait des bulles. La Ducati de Stoner fait un écart, s'en va frotter la Yamaha de Lorenzo qui s''écarte et repousse presque le pauvre Hayden dans la pelouse du circuit.

Et tout cela pour un discret "coup de latte" d'Alex De Angellis qui n'a pas supporté que l'australien vienne lui chatouiller le carénage. Alors plutôt que de jouer des coudes l'italien a joué de la botte...

Le tout sous l'oeil et la caméra embarquée de Randy De Puniet!

Le français qui va bénéficier de cette bagarre de chiffoniers pour se glisser en 3ème position juste derrière Pedrosa et devant Stoner.

Jorge Lorenzo ne met pas très longtemms à se débarasser de Dovizioso pour se lancer à la poursuite de Casey Stoner.

Un groupe, très distendu, de 6 pilotes s'est constitué qui a déjà fait un beau trou par rapport au reste du peloton.

Au contraire Stoner se montre très vite menaçant à l'encontre du champion du monde.

Toutes ces arsouilles font le jeu des 2 autres compères : Pedrosa et Lorenzo qui ramarrent quasiment au duo Stoner-Rossi.

On sentait Stoner se rapprocher petit à petit de Rossi. Cette fois-ci l'australien passe à l'attaque. Au freinage, à l'intérieur, la jambe sortie, le pilote Ducati prend le meilleur sur un Rossi qui ne cherche pas à répliquer dans la foulée.

C'est dans la descente que Lorenzo passe à son tour à l'attaque et déboite Pedrosa avant de lui faire l'intérieur au virage de Sachsen.

L'espagnol est parfaitement dans le rythme des leaders avec Rossi dans le collimateur.

Derrière les 6 c'est un Marco Melandri esseulé qui devance de plus d'une seconde Toni Elias. Viennent ensuite Hayden, Edwards, Toseland, Capirossi, Kallio Vermeulen, Canepa et Talmacsi.

Abonné à la queue du peloton Sete Gibernau n'est plus en Moto GP suite au retrait de son équipe.

Aucune évolution en tête de course si ce n'est que Rossi et Lorenzo collent maintenant à Casey Stoner qui commence à "bouchonner" tandis que Dani Pedrosa en profite pour combler son léger retard.

On sentait Stoner moins fringuant depuis un moment. Impression confirmée par le double dépassement que va subir l'australien, à quelques virages d'intervalle tout d'abord par Valentino Rossi ensuite par Jorge Lorenzo qui ne laisse pas une minute de repos à son coéquipier.

Quand il ne tombe pas comme lors des deux derniers GP, Andrea Dovizioso est trahi par sa mécanique. Si le nouveau moteur de la Honda semble donner satisfaction ce n'est pas le cas des pneumatiques...

Ils sont deux maintenant à prendre le large : Rossi et Lorenzo. Les deux pilotes Yamaha creusent l'écart sur la paire Stoner-Pedrosa.

Allons nous assister à un remake de Catalunya?

Pour les moment Lorenzo se contente de pousser et de montrer sa roue avant à Rossi dès que c'est possible. Une technique à la Rossi en quelque sorte!

On attaque pile les 5 derniers tours et c'est au freinage de la ligne droite des stands que Lorenzo décide de porter son attaque.

L'espagnol passe son coéquipier alors que, pendant ce temps Dovizioso abandonne et que Casey Stoner sort beaucoup trop large et offre la 3ème place sur un plateau à Pedrosa, victime, lui aussi semble-t-il, d'un problème de pneumatiques.

Lorenzo mène toujours le GP quant Rossi l'attaque (au bout de la ligne droite des stands). A coups de grand écart, jambe largement sortie, Rossi réalise un freinage surpuissant et passe sous l'espagnol.

Rossi y met toutes ses tripes à l'entrée

Le Docteur va alors faire parler sa science défensive. S'écartant vers l'extérieur (gauche) pour préparer au mieux le "coca cola", tout en ondulant un petit coup à droite histoire de couper court à toute vélleité de Lorenzo de jouer l'aspi à l'intérieur.

Au moment diu freinage Rossi coupe alors la trajectoire et, tout en freinant très tard, se rabat au milieu de la piste, contraignant Lorenzo à prendre l'extérieur et surtout à ressortir un poil large pour enquiller le gauche qui suit.

Lorenzo n'a pas perdu grand chose sur le coup sauf les 2 mètres qui le positionnaient dans la roue de Rossi.

Deux mètres qui n'ont, ensuite plus jamais permis à Lorenzo de porter une attaque. Deux mètres qui séparent les 2 pilotes Yamaha sur la ligne d'arrivée que Dani Pedrosa franchit en 3ème position!

Encore un final à couper le souffle!

Comme à Montmeló, nous avons perdu la bataille, mais ce n’est pas un problème. Je pense que nous pouvons être contents parce nous sommes toujours devant et que nous progressons.

Le podium est bien, mais je pense que nous aurions pu gagner. Nous étions suffisamment forts pour gagner, mais j’avais un problème avec mon pneu avant quand j’allais vite.

Mon co-équipier semblait avoir le même problème, alors je suis content d’être sur le podium, mais je pense que nous aurions pu aller plus vite aujourd’hui.

La 1ère ligne est encore une fois constituée des 4 meilleurs pilotes du championnat. Simoncelli occupe la pole devant Hector Barbera, Alvaro Bautista et Aoyama.

Mike Di Meglio est 9ème en 3ème ligne, Jules Cluzel 15ème en 4ème ligne et Valentin Debise 21ème en 6ème ligne.

Marco Simoncelli réalise le hole shot devant Aoyama alors qu'à l'arrière un accrochage entre plusieurs pilotes oblige la Direction à sortir le drapeau rouge.

Sur la grille de départ, après l'interruption, la course est déclarée "wet". Affolement chez les mécanos. Certains pilotes changent de gomme sur la grille : joyeuse pagaille, le tout dans une certaine précipitation.

Second départ. Simoncelli part beaucoup moins bien et Leonov tombe. C'est Alex Debon qui a réalisé le hole shot.

Simoncelli ne met pas longtemps à s'extraire de la meute pour partir à la poursuite de l'espagnol alors que ça se frictionne entre Barbera et Faubel.

Derrière Debon et Simoncelli esseulés c'est la foire d'empoigne entre toute une clique d'excités : Faubel, Aoyama, Luthi, Bautista, Espargaro, Barbera, Pasini et Di Meglio.

Bautista est resté englué dans le groupe des poursuivants. Un retour et une victoire semblent difficilement envisageables pour le second du général.

La jonction se fait avec les 2 fuyards pour constituer un groupe de 5 pilotes : Barbera, Aoyama, Bautista, épaulé par Mike Di Meglio et Faubel.

Malheureusement Mike va abandonner le groupe après une chute (sans dommages) consécutive à une perte de l'avant dans une courbe rapide.

Cette lutte au couteau fait une 1ère victime en la personne de Pasini qui chute tandis que Bautista butte encore et toujours sur Aoyama.

Ce n'est qu'à l'amorce du dernier tour, en bout de la ligne droite des stands que Bautista réussit enfin à prendre le meilleur sur Aoyama pour se retrouver quasiment dans la roue de Debon, mais trop tard...

Simoncelli s'impose devant Debon et Bautista.

Jules Cluzel est 14ème et Valentin Debise 20ème.

Le seul qui semble avoir l'étoffe pour titiller Simon n'est autre que son propre coéquipier Sergio Gadea. Gadea manque sans doute du grain de folie qui caractérise Simon mais sa régularité pourrait payer le moment venu.

Julian Simon part en pole pour ce Grand Prix d'Allemagne devant Bradley Smith, Marc Marquez et le wild card Marcel Schrotter.

Alexis Masbou a réalisé une belle perf' en claquant le 6ème temps de la séance qualif' ce qu ilui permet de partir en seconde ligne alors que Zarco a été repêché de justesse en dernière ligne avec le 34èmr temps.

Julian Simon réalise le hole shot alors que Vasquez et Iwema se sortent au 1er virage et que Bradley Smith pêche par excès de nervosité et se loupe 2 virages plus loin.

Après s'être crashé au warm up l'anglais sort de nouveau de sa trajectoire. Il repart mais loin des avant postes.

Comme souvent derrière ça s'arsouille à tout va dans le groupe des poursuivants entre Gadea, Olive, Iannone, Corsi, Marquez et Olive.

Sergio Gadea est le seul pilote pilote à pouvoir s'extirper du paquet. L'espagnol rejoint et dépasse Nicolas Terol qui tente de s'accrocher à sa roue.

Avec plus de quatre secondes d'avance sur le duo Gadea-Terol Simon a le temps de voir venir. Pour l'instant l'espagnol réussit la course parfaite.

Julian Simon poursuit son cavalier seul et engrange une petite seconde supplémentaire d'avance sur Sergio Gadea qui commence à lâcher Terol.

On aurait pu croire qu'Andreas Folger brillerait lors de son GP national. Mais il n'en est rien. Le jeune allemand chute et abandonne : c'est le métier qui rentre comme on dit!

Strictement aucune évolution. Simon caracole en tête sans relâcher la pression et en accroissant son avance sur Sergio Gadea qui se monte maintenant à plus de 7 secondes.

Comme on pouvait s'en douter Terol s'est fait rejoindre. Et c'est Joan Olive qui a le premier rejoint son compatriote de Kack and Jones et l'a dépassé.

Talonné par Marquez Terol va également céder devant la KTM.

Le jeune pilote KTM entame en tête le dernier tour du groupe des poursuivants, mais malheureusement un coup d'épaule de Joan Olive le déconcentre totalement et quelques mètres plus loin l'espagnol chute spectaculairement alors que la 3ème place du podium lui tendait les bras.

C'est vraiment rageant! Courageusement le jeune espagnol repart et termine 16ème.