Stoner se sert, Rossi privé de dessert

Wet Race : le ton est donné on risque d'assister à un Mans bis avec une piste gras mouillée séchante des arrêts aux stands et des conditions piègeuses : bref pas le top en terme de performances pures...

1er psychodrame de la course Jorge Lorenzo tombe pendant le tour de formation. Quand on dit que la piste est piègeuse... Par miracle l'espagnol réussit à ramener la moto aux stands et à en sortir quelques secondes avant le feu rouge.

Sinon c'était l'élimination assurée!

Du coup Lorenzo, sans doute encore un peu sous le chocn rate complètement son départ et c'est Randy De Puniet qui réalise un bref hole shot avant de se faire subtiliser la place par Dovizioso lequel devra céder face au maître de la pluie : Chris Vermeulen!

Alors que la piste commence à sécher un trio de pilote se détache mené par Stoner qui a avalé Vermeulen dans la ligne droite (vivement que les Suzuki touchent leur nouveau moteur) Dovizioso fermant la marche.

Derrière c'est Valentino Rossi qui mène la chasse devant Pedrosa, Lorenzo Capirossi et Melandri. Randy De Puniet a déjà rétrogradé à la 9ème place.

L'inconnue de cette 1ère partie de course c'est la tactique que va adopter chaque coureur. Qui va s'arrêter en 1er? Qui va oser les slicks sur une piste comportant encore de nombreuses parties humides?

Mais pour le moment on en est pas là et Dovizioso cherche des noises à Stoner, ce qui a pour effet de ralentir le rythme de la Ducati et de permettre à Rossi de ramarrer ce groupe de tête.

Les cadors eux s'observent. Il n'y a finalement que Lorenzo qui soit obligé de faire "des ronds dans l'eau" en attendant que ses mécanos se lèvent l'âme pour remettre en état la moto qu'il a envoyé dans les graviers durant le tour de formation.

Pendant ce temps Rossi est revenu, a dépassé Vermeulen puis Stoner puis a pris la tête de la course en devançant Dovizioso. A cet instant Rossi tourne encore 2 secondes plus vite que Toseland. Da Angelis et De Puniet changent de machine à leur tour.

Mais il n'est pas le seul à se montrer particulièrement saignant durant cette séquence qui précède les rentrées aux stands des pilotes de tête.

Melandri se promène sur cette surface intermédiaire, remonte en 3ème position derrière Dovizioso, puis en seconde après l'arrêt de la Honda et enfin il réussit une belle perf' en dépassant Rossi lui-même et en prenant la tête du GP!!!

De Angelis se fait piéger par ses slicks alors que Melandri, Rossi, Lorenzo, Stoner, Elias s'arrêtent à leur tour. C'est la Kawasaki Hayate qui repart en tête mais qui abandonne rapidement la tête de la course à Dovizioso dont les pneus sont déjà chauds. Et que Takahashi chute et abandonne.

Le moins qu'on puisse dire c'est que le choix de Rossi (de l'ingénieur Bridgestone) de repartir avec un pneu dur à l'avant n'est pas une franche réussite.

Même si on conçoit qu'après sa bourde du Mans Vale soit prudent; il est patent qu'il n'arrive pas à se mettre en rythme.

Alors que Dovizioso mène toujours la danse en tête Dani Pedrosa commet une faute qui lui coûte très cher au général. L'espagnol chute et se trouve contraint d'abandonner.

Déjà blessé dans la semaine après une chute de... vélo (comme quoi il n'y a pas que la moto de dangereux) l'espagnol a du mal à se relever seul!

Pendant ce temps en tête Stoner a fait le ménage. ridiculisant la Honda officielle de Dovizioso dans la ligne droite l'australien fait la course en tête dans le jardin de Rossi. Un dottore bien à la peine en 5ème position derrière Lorenzo.

Dans le trio de tête celui qui fait le spectacle n'est autre que Capirossi qui se bat comme un beau diable, dépassant Dovizioso et prenant tous les risques pour ne pas se laisser distancer par la Ducati de Stoner!

Derrière ça s'arsouille sévère aussi pour la 9ème place entre De Puniet et Toseland. Un De Puniet plus rapide que Toseland mais la défense de l'anglais joue la défense et Randy ne veut pas tenter l'impossible au risque de se mettre par terre.

On y croyait pas mais Capirossi fait mieux que de suivre la Ducati de Stoner. Bizarrement c'est dans la ligne droite que la Suzuki prend le meilleur sur Stoner... Ceci dit l'australien n'a aucun mal à suivre. Mais il fallait le faire et Capi l'a fait!

Finie la récré! Dans la ligne droite suivante Stoner reprend le commandement alors que Rossi - et son pneu avant - commencent à monter en température et à revenir tout tout doucement sur Lorenzo qui lui-même revient tout tout doucement sur Dovizioso.

La course est toujours très indécise. Stoner devance toujours de très peu Capirossi, tandis que Lorenzo talonne de plus en plus un Dovizioso qui n'a pas su conserver son avantage à la suite de son changement de machine.

Rossi quant à lui va de mieux en mieux au moment où il reste de moins en moins de tours à couvrir...

Capirex a beau être vaillant on sent que sa Suzukia du mal à terminer ce GP. Et que les derniers tours lui seront fatals. Lorenzo frappe le 1er en profitant de sa meilleure vitesse de pointe dans la ligne droite.

On se met à la place de Capirossi qui a fait un super GP, de se faire souffler la seconde place pour une différence de puissance moteur.

Beaucoup de choses se sont passées, c’était une course folle. Après le warm-up j’étais très inquiet parce que je n’avais pas un assez bon feeling pour aller vite sur le mouillé, mais j’étais surtout déstabilisé à cause de ma chute dans le tour de chauffe parce que j’aurais pu partir dernier.

Je n’étais jamais monté sur le podium auparavant dans ce type de courses et c’est donc la première fois que j’y suis après avoir changé de moto.

C’était une bonne course, particulièrement pour moi parce que nous avions trouvé de bons réglages pour le mouillé en seulement 20 minutes de warm-up et j’ai été assez fort dans la première partie de la course.

Pas de surprise pour les 2 premières lignes de départ de ce GP 250 du Mugello. Les meilleurs sont tous devant : Bautista précède Simoncelli, Barbera et Aoyama en 1ère ligne et Debon dvant Luthi, Wilairot et Pasini en seconde!

La météo est pluvieuse et tout le monde se prépare à effectuer la course en pneus pluie.

Le seul à ne pas se poser de questions dès le départ c'est Marco Simoncelli qui prend, dès le 1er tour, une avance très importante sur ses poursuivants.

Alors que Jules Cluzel, blessé à la clavicule, se sort dans le 1er tour, tout le monde (Barbera, Aoyama, Bautista, Pasini) est parti à la poursuite de Marco Simoncelli à 4,5" devant (!!!).

Le 1er à prendre le taureau par les cornes et à s'extirper de ce petit groupe c'est Mattia Pasini. Le grouffre s'est encore élargi puisque Simoncelli compte, à cet instant là, quasiment 8 secondes d'avance sur Pasini!

C'est alors que se produit l'incident qui va se transformer en "affaire Simoncelli". Sur une courbe à gauche Simoncelli se glisse à l'intérieur, heurte Bautista. La manoeuvre emporte les 2 pilotes dans une longue course hors de la piste dans les graviers.

Aucun ne tombe. Simoncelli est le plus prompt à rejoindre la piste suivi dans la foulée par Bautista.

Alors faute ou pas faute? A la fin de la course Simoncelli écopera d'une amende et d'un avertissement. Il y a les pour et les contre. Mais que nous disent réellement les images?

Qui santionner? Ou plutôt quoi sanctionner? La 1ère ou la 2ème "faute"? Les juges ont choisi Simoncelli.

Il eut été plus équitable de leur tirer les oreilles à tous les deux plutôt que de choisir celui qui se traine la plus mauvaise réputation (alors que Bautista n'est pas un ange non plus).

Evicemment pendant ce temps c'est Pasini qui a réalisé la meilleure opération en s'emparant de la tête de la course!

Mais la course est loin d'être finie. Que ce soit Simoncelli ou Bautista, tous deux en on encore sous la poignée. Et le leadership de Pasini est loin d'être acquit surtout dans ces conditions!

Bautista est revenu dans la roue de Simoncelli. Va y avoir du sport! Pas vraiment entre Bautista et Simoncelli. En effet l'espagnol se fait une grosse chaleur alors qu'il taquine Simoncelli. Bautista monte en danseuse à presque 1m au-dessus de sa machine.

Ca le calme définitivement et il laisse filer Simoncelli seul à la poursuite de Pasini.

Simoncelli a profité les 2 derniers tours avant le final pour se rapprocher de Pasini. Il porte son attaque dans la dernière ligne droite à l'entame du dernier tour.

Un dernier tour d'anthologie qui va longtemps rester dans les mémoires!

En effet juste après son dépassement Simoncelli va se faire repasser à l'intérieur dans le droit au bout de la ligne des stands. Mais le virage suivant étant un gauche c'est de nouveau Simoncelli qui tient la corde.

Mais les 2 pilotes demeurent néanmoins au coude à coude et sur le droit suivant Pasini (positionné de ce fait à la corde) reprend l'avantage.

Mais à la Simoncelli gère mieux sa réaccélération et dépasse Pasini dans un court bout droit avant d'attaquer un gauche en tête.

Pasini reste au contact et sur un droit il fait l'intérieur à Simoncelli qui a un peu trop laissé la porte ouverte. Une réaccélération, un petit bout droit et un gauche donnent l'occasion à Simoncelli de repasser devant!

La mécanique trahissant Simon, la victoire va se jouer entre Smith et Terol. Et alors que le jeune anglais se montrait peu performant dans les moments de tension l'an dernier, c'est lui qui va réaliser un super dernier tour.

Smith s'affirme cette année de plus en plus comme un favori possible pour le titre final. Mais attention Simon ne sera pas toujours mis "hors course" par sa machine!

Même s'il ne pleut pas le temps est à l'orage sur le Mugello en cette après-midi de GP. Julian Simon réalise le hole shot à la lutte avec Scott Redding. Viennent ensuite Iannone, Terol, Smith, Zarco (super), Webb, Gadea et Marquez.

La 3ème ligne droite lui est fatale et c'est Simon qui s'empare du commandement devant Bradley Smith et Ianone... qui récupère son bien le tour d'après. Après 2 victoires et des chutes Iannone se doit de redorer son blason.

Malheureusement un bris de chaine ruine tous ses espoirs peu après.

Pendant ce temps Smith s'est emparé du leadership de la course avec plusieurs longueurs d'avance sur Simon et Terol. Le petit anglais, revigoré par sa victoire espagnole semble beaucoup avoir trouvé une solide confiance.

Derrière Bradley Smith seuls 2 pilotes ont pu suivre le train : Julian Simon et Nicolas Terol.

Derrière un second groupe de trois s'est constitué avec Marquez, Redding et Webb. Le pauvre Danny qui perd l'avant, chute et abandonne.

La course pour le podium semble jouée. Car on ne voit pas très bien le groupe Terol, Simon et Smith se faire rejoindre par des poursuivants qui accusent plus de 4 secondes de retard.

D'autant plus que ces trois là s'entendent comme larrons en foire. Bien conscient que des arsouilles trop précoces entre eux permettrait à la bande d'Espargaro, Redding et Marquez de revenir facilement.

Impressionné par les perf' de Folger en Espagne et en France on garde un oeil sur lui. Mais cette fois-ci point de miracle pour le jeune allemand.

Parti de la 23 place sur la grille Folger a regagné du terrain, comme à son habitude, mais seulement jusqu'à la 16ème place du GP.

C'est Julian Simon qui lâche prise le premier. En effet l'espagnol est victime de sa mécanique et d'une moto chauffant anormalement. Plutôt que de risquer la casse Simon ralentit l'allure laissant d'échapper Terol et Smith et se disputer la victoire.