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Moto GP : Malaisie, Sepang
 

Valentino Rossi les a tous plumés

 

L'histoire de l'année 2009 retiendra que Casey Stoner a remporté le GP de Malaisie. Mais l'Histoire avec un grand H retiendra que Valentino Rossi a ajouté un 9ème titre de Champion du Monde à son palmarès.

Un 9ème titre attendu certes depuis quelques GP mais qui n'en demeure pas moins un fantastique exploit qu'il convient de saluer comme il se doit.

La pire des réactions serait de jouer les blasés alors qu'au contraire il est tellement plus agréable de s'émerveiller comme au 1er jour face à cette performance sportive exceptionnelle.

 
Chicken Run
 

Car ce n'est pas tant la quantité des titres qui impressionne mais bel et bien ce titre 2009 là!

Face à une concurrence encore plus acharnée qu'en 2008 avec un Jorge Lorenzo montant en puissance, un Stoner revanchard, et un Pedrosa toujours présent, Valentino Rossi a une fois de plus réussit à vaincre.

S'appuyant à la fois sur ses qualités naturelles de pilotage mais aussi son expérience de tacticien, Valentino Rossi a su tirer partie de toutes les situations soit pour désarçonner la concurrence soit pour rafler les gros points comme dès le tout 1er GP de la saison au Qatar avec une seconde place et des commentaires d'après course qui dénotaient déjà de son état d'esprit!

 

une victoire d'équipe

 

Avec une lucidité à la limite de l'humilité ou de l'auto dérision et que Lorenzo (en dépit de ses outrances) partage le mieux parmi les 4 "galactics", Rossi a su se montrer réaliste dans la défaite jusqu'à se coiffer d'un casque d'âne (mérité) après Indianapolis ou confesser qu'il aurait mieux fait de suivre Dovizioso à Donington.

Rossi ne dit pas qu'il est le meilleur. Rossi sait qu'il va peu à peu "décliner" et i l le confie sans embages à la presse (Moto Journal...).

Rossi joue carte sur table en se projetant dans un avenir (2011) sans Lorenzo et il s'attache moins à déclencher certaines guerres psychologiques au travers de petites phrases bien ciblées comme il a pu le faire par le passé.

 
fini le casque d'âne
 

En ce sens Rossi a sans doute muri. Plus sobre moins démonstratif mais toujours autant passionné car en définitive au-delà de toutes les rodomontades c'est toujours la piste qui constitue le dernier juge de paix!

Quant à la concurrence il n'est pas dit qu'elle ne le serve pas plus qu'on ne pourrait le croire.

En effet si terminer un GP second derrière Rossi peut constituer une performance psychologiquement acceptable pour ses principaux adversaires, en revanche se classer derrière Lorenzo, Stoner ou Pedrosa, voire demain Spies ou Simoncelli peut se révéler beaucoup plus difficile à encaisser lorsqu'on prétend être docteur à la place du docteur...

 
poulet au champagne
 

Et puis si l'on y réfléchit posément la simple lecture des résultats est riche d'enseignements.

Dans ces duels où les égos s'entrechoquent, on peut se demander - par exemple - si le remarquable début de saison de Lorenzo (en tête du général après le GP de France) et les bonnes perf' de Pedrosa (devant Stoner au Japon, en Espagne et en France) n'ont pas fortement contribués à entamer le moral (lui-même rejaillissant sur le physique) d'un Stoner escomptant bien en son for intérieur prendre en 2009 sa revanche sur... le seul Valentino Rossi.

Sauf que cette année Stoner s'est fait détrôner par un plus brillant prétendant que lui : Jorge Lorenzo.

Il est bien dommage d'ailleurs que, pour des raisons différentes et tout comme à Phillip Island, le duel entre l'espagnol et l'australien n'ait pu avoir lieu.

 
le challenger de Rossi c'est lui
 

On attend Valence avec impatience même si les enjeux seront moindres pour cette dernière quoique Stoner ne soit pas totalement assuré de figurer sur le podium final.

Mais dire que l'australien joue le podium avec 3 forfaits dans sa musette revient aussi à saluer son immense talent et à attiser bien des regrets concernant un passage à vide qui aurait peut-être pu être géré par un profil bas plutôt que par une politique de la selle vide!

 
Rossi titré, Stoner vainqueur mais sans doute un peu frustré
 
 
warm up
 
la marque verte
 
 
Moto GP
la grille de départ - 21 tours - 116 km - moyenne 147 km/h - 27 °
 
sommaire
 

Valentino Rossi a réalisé une superbe pole à Sepang. A ses côtés Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa le marquent de près.

Randy De Puniet 8ème en 3ème ligne est dans le coup.

 
la livrée de la Ducati de Stoner à Phillip Island
 

Mais la boulette est à mettre au compte de l'équipe de Lorenzo. Sa moto refuse de démarrer et l'équipe a beau s'affairer, ordinateurs portables en main, Jorge arrive en retard et se trouve contraint de partir en dernière ligne...

 
mais où c'est qu'on a rangé la manivelle???
 

Alors que Pedrosa est en passe de réaliser le hole shot, Valentino Rossi tente de freiner très tard... trop tard.

L'italien se loupe donc dès le 1er virage et voit revenir sur lui un tiers du peloton qui lui passe sous le nez alors que Pedrosa, fidèle à son habitude part seul en tête.

 
allez hop un nouveau hole shot pour Pedrosa
 

Mais le départ le plus canon est à mettre au crédit de Jorge Lorenzo qui a repassé tout le peloton et se paye même le luxe de doubler un Valentino Rossi extrêmement prudent également doublé par Marco Melandri.

 
en un clin d'oeil Lorenzo revient sur Rossi et le passe
 

Alors que ce GP représentait une belle opportunité de conforter son classement Randy De Puniet fait les frais de cette piste bien humide de Sepang.

Le français est victime d'une gamelle spectaculaire mais fort heureusement sans gravité et qui va le laisser sonné un bon moment .

 
Randy De Puniet groggy après sa chute
 

Casey Stoner ne met pas bien longtemps à disposer de Dani Pedrosa.

A part le pilote du HRC la position de l'australien ne gêne personne, enfin pas Rossi qui doit continuer de marquer Lorenzo et gérer correctement la course qui doit lui apporter le titre mondial.

Il n'en est pas de même pour Pedrosa qui lui est à la lutte pour le podium final avec la Ducati.

 
Pedrosa est le seul pilote préoccupé par les performances de Stoner
 

Casey Stoner seul, sans opposants, sans pression et n'ayant rien à perdre fait sa course en tête avec une avance déjà considérable.

Plus personne ne va le revoir.

A cet instant Pedrosa est second suivent Dovizioso, Elias, Hayden, Capirossi, Lorenzo et Rossi 8ème.

 
Stoner et sa Ducati au-dessus du lot à Sepang
 

Petit à petit Rossi prend la mesure de cette piste. L'italien s'enhardit lentement mais tourne quand même plus 2 secondes moins vite que Stoner.

Les Yamaha remontent. Tandis que Valentino passe Capirossi, Lorenzo tente d'en faire de même sur Hayden qui ne s'en laisse pas compter.

 
Rossi s'enhardit et passe Capirossi
 

La course se concentre sur la remontée des Yamaha.

Hayden finit par céder tandis qu'Elias se présente en point de mire des deux compères au diapason!

 
Hayden résiste à Lorenzo
 
 
1ère mi temps
 
 
bien sages
 
 
encore 15 tours
 

Lorenzo passe en premier. Rossi lui emboite le pas peu après aux dépends d'un Toni Elias résigné.

Dans cette nouvelle configuration ce sont maintenant les deux Honda du HRC de Pedrosa et Dovizioso qui pointent devant les Yamaha avec cependant encore une bonne marge de sécurité.

 
Elias va se faire croquer par Lorenzo et Rossi
 

Valentino Rossi en confiance passe à l'attaque. Il profite d'un bon freinage pour dépasser son coéquipier.

On entrevoit que l'italien préfèrerait fêter son titre sur le podium. Mais le chemin est encore long car les Honda ont accumulé une bonne avance depuis le début de la course.

 
Rossi à l'attaque sur Lorenzo
 

Mais la piste demeure toujours piégeuse et l'italien se fait une belle chaleur sous le nez de Lorenzo qui n'en profite pas pour autant.

Les conditions d'adhérence sont précaires. Mais on ne refait pas Valentino. L'italien va quand même continuer de pousser pour tenter de revenir sur Dovizioso et décrocher son podium!

 
Rossi désarçonné sous le nez de Lorenzo
 

A l'aise sous la pluie Andrea Dovizioso commence à mettre la pression sur son coéquipier Dani Pedrosa.

Dovizioso souvent égratigné dans les commentaires mais dont on oublie un peu vite qu'il est l'unique pilote non "galactic" a avoir remporté un GP cette année...

Et qu'il pointe toujours à la 5ème place du général.

Une place qu'Edwards ne risque pas, à cet instant, de lui chiper car le texan comme son coéquipier est "à la rue" sur cette piste de Sepang.

 
le seul pilote à avoir gagné un GP hormis l'un des "fab four" c'est Dovi
 
 
encore 10 tours
 

Casey Stoner poursuit son cavalier seul.

Une belle perf' pour l'australien qui n'avait terminé que 6ème du Grand Prix de Malaisie 2008.

Malheureusement chacune de ses bonnes courses depuis son retour ne fait que retourner le couteau dans la plaie.

 
Stoner gagne tout ce qu'il veut mais... trop tard!
 

A noter la belle course d'Aleix Espargaro qui fait jeu égal avec les Yamaha Tech 3 et confirme un talent qui ne passe pas inaperçu!

Pour l'instant cependant Mika Kallio demeure le meilleur pilote du Team même si son bilan annuel demeure un peu décevant.

 
Aleix Espargaro continue de séduire
 

Rossi met le turbo pour finir sur le podium. Un petit coup de pouce du destin va le lui offrir sur un plateau puisqu'Andrea Dovizioso part à la faute.

Si la chute de Dovizioso arrange les affaires de Rossi elle constitue également une bonne surprise pour Colin Edwards qui peut rester dans la course pour la 5ème place finale.

 
en chutant Dovizioso fait 2 heureux : Valentino Rossi et Colin Edwards
 
 
2ème mi temps
 
 
fly babes
 
 
encore 5 tours
 

La chute de Dovizioso a changé la donne.

Rossi qui alignait les meilleurs tours en course, et tournait sous les 2.14 depuis 3 tours, commence à se calmer un peu et repasse au-dessus des 2.14 tout en continuant de reprendre un petit peu de terrain à Pedrosa.

Cependant la marge de l'espagnol semble suffisante pour conserver le bénéfice de la seconde marche du podium.

 
Rossi commence à rendre la main
 

Les derniers tours n'apportent pas d'évolution significative en tête de course.

Stoner a course gagnée.

Pedrosa limite les dégâts. Tandis que Rossi commence à toucher du doigt son 9ème titre mondial.

 
ça sent l'écurie pour Rossi : pas une raison pour descendre en marche
 
 
dernier tour
 

Stoner parachève un retour à la compétition tonitruant avec une seconde victoire d'affilée après l'Australie : c'est toujours bon pour le moral.

Du coup Dani Pedrosa second du GP perd la 3ème place du général au profit de l'australien.

Enfin Valentino Rossi empoche son 7ème titre Moto GP.

La "poule" a de beaux restes et a une nouvelle fois plumé toutes les autres gallinacées du poulailler!

 
la victoire pour Stoner
 
le titre pour Rossi
 
 
le podium
 
1. Stoner - 2. Pedrosa - 3. Rossi

 

 
1er Casey Stoner
 
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Les conditions étaient les mêmes pour tout le monde aujourd’hui et ça faisait longtemps que personne n’avait couru sur le mouillé ici.

 
 

Les premiers tours ont été des tours de reconnaissance, je n’avais pas pris un bon départ et quelques pilotes m’ont doublé en arrivant dans le virage numéro un.

 
 

Je me suis installé en quatrième position en sortant du deuxième virage et lorsque je suis passé en tête, je pensais étudier la piste pendant quelques tours et je ne m’attendais pas du tout à creuser autant d’écart.

 
 

J’ai ensuite décidé de continuer à ce rythme pour au moins la moitié de la course et une fois que j’avais une bonne avance, j’étais satisfait et j’ai réduit le rythme.

 
 

Nous ne pouvons rien demander de mieux après la saison que nous avons eue.

Les trois dernières courses étaient assez proches de la perfection, et nous n’étions qu’à une place de la perfection au Portugal, sur un circuit qui est toujours compliqué pour nous.

 
 

Maintenant je suis impatient d’aller à Valence, sur une piste qui m’a toujours plu ces dernières années, et je tiens à dire un grand merci à mon team, à tous ceux qui m’ont soutenu et aux médecins qui m’ont aidé.

C’est vraiment génial d’être de retour et d’obtenir d’aussi bons résultats.

 
 
 
 
2ème Dani Pedrosa
 
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La pilotage sous la pluie à toujours été l’un de mes points faibles.

Ca faisait un bout de temps que j’essayais de m'améliorer en bossant dur et en repoussant sans cesse mes limites sur le mouillé.

 
 

Çe ne faut pas un apprentissage facile, mais aujourd'hui que je décroche enfin un podium dans ces conditions de course on peut dire que je suis vraiment heureux.

 

 
 

Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont soutenu dans ma progression.

A la mi-course, Andrea me collait bien, je sentais qu'il se rapprochait et commençait à me mettre la pression.

Ceci dit je pilotais bien et j'étais parfaitement en mesure de conserver lucidité et concentration.

 
 

Lorsqu'Andrea a finalement chuté c'est un autre pilote qui s'est pointé sauf que cette fois il s’agissait de Valentino.

Il roulait un peu plus vite que moi, mais dans les derniers tours j’ai su maintenir mon rythme afin de conserver ma 2ème place.

 
 

Je suis très très heureux aujourd'hui mais je désire également féliciter Valentino pour sa victoire dans le championnat : 9 titres c'est époustouflant!

Maintenant direction Valence où l'on va se mobiliser de nouveau. C'est un circuit que j'affectionne et où se presseront de nombreux supporters : une motivation supplémentaire pour moi.

 
 
 
3ème Valentino Rossi
 
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La course d’aujourd’hui s’est un peu déroulée comme la saison, parce que nous étions très rapides sur le sec, mais il a plu juste avant le départ de la course et nous avons dû partir en piste sans réglage pour le mouillé.

 
 

C’est une grande réussite, et c’est mon neuvième championnat, le septième en MotoGP.

Je remercie tous mes équipiers chez Yamaha, qui sont géniaux, et tout le team Fiat Yamaha, de Jeremy (Burgess, chef-mécanicien) aux autres mécaniciens et toutes les personnes qui travaillent pour moi, ainsi que tous mes amis.

Tous ceux qui m’ont aidé à atteindre cette belle réussite.

 
 

J’ai eu de grands rivaux tout au long de la saison, et sur la fin surtout mon co-équipier Jorge, qui restait très près, et nous avons eu de belles batailles.

C’est un grand rival et je le félicite,

 
 

Mais nous sommes devant, nous pouvons désormais nous relâcher et savourer cette victoire.

Le neuvième championnat est exceptionnel – je suis très heureux.

 
 

C'est grand d'être champion du monde à nouveau.

Je suis très fier d'avoir fait cela neuf fois dans ma carrière.

Je tiens à remercier tout le monde dans mon équipe, Furusawa-san, Davide Brivio, Lin Jarvis, Jeremy ... tout le monde !

 
 

Cette saison a été très dure et Lorenzo m'a poussé a trouver de nouvelles limites, mais je pense que ça a été un grand duel pour tout le monde.

 
 
Aujourd'hui, c'était incroyable, quand la pluie est venue, c'était l'abattement car tout le travail que nous avions fait était réduit à néant.
 
 
J'ai fait une erreur au premier virage et puis ça a été un long chemin pour revenir alors je pense que j'ai fait une belle course pour terminer troisième !
 
 
J'essayais de passer Dovizioso quand il est tombé puis, pendant quelques tours, j'ai pensais que je devais attaquer Pedrosa mais avec des pneus pluie sur une piste sèche, c'était un peu risqué et j'ai joué la sécurité.
 
 
C'est une sensation fantastique de prendre ce titre avec Yamaha à nouveau et je tiens à remercier également Bridgestone, qui a fait un super boulot avec les pneus toute l'année.
 
 

Pour fêter mon titre, nous avons choisi une poule parce qu'on dit en Italie qu'une vieille poule ne peut plus pondre et n'est bonne qu'à faire du bouillon.

Je suis comme une vieille poule à 30 ans, sauf que j'ai fait un beau neuf !

 
 
 
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Tech3 dans la marre aux canards
Colin Edwards 13ème - James Toseland 15 ème
 

Bilan contrasté pour ce GP de Malaisie puisque malgré des résultats assez catastrophiques Colin Edwards a néanmoins conservé toutes ses chances pour la 5ème place du général grace à la chute malencontreuse d'Andrea Dovizioso.

 
Colin Edwards
 
Hervé Poncharal

Ce fut un week end très décevant et sans nil doute le pire de la saison.

Alors qu'on piétinait un peu sur le sec je ne peux pas dire que de voir arriver la pluie m'ait attristé.

J'espérais en effet que ça nous permettrait d'améliorer nos résultats.

 
Guy Coulon (à gauche)
 
Hervé Poncharal

Malheureusement ce fut pire et c'est tout sauf une satisfaction. Nous devons maintenant analyser pourquoi on a été si mal ce week end.

 
James Toseland
 
Hervé Poncharal
Le seul point positif c'est que Colin est toujours en course pour la 5ème place mondiale et tout le Team est motivé pour finir la saison sur une bonne note.
 

Guy Coulon et le team
 
 
le site de Randy de Puniet
 
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adieu veaux, vaches, cochons
abandon sur chute
 

Pour rester dans la tonalité fermière impulsée par Rossi on peut dire que Randy a perdu de grosses plumes à Sepang.

Sa chute est lourde de conséquences car dans le peloton de pilotes luttant pour la 7ème place il est le seul à ne pas avoir marqué de points!

 
 
Et si d'aventure De Puniet devait terminer au-delà de la 10ème place ce serait un résultat à moduler par rapport à une très bonne saison tant au niveau du pilotage que de la gestion de course.
 
 
Randy De Puniet

En ce qui concerne ma chute c’était assez violent.

Dans ce virage on est à près de 200 km/h même sur le mouillé. J’ai tapé lourdement la tête, mais ça va mieux.

Heureusement cela n’a pas aggravé l’état de ma cheville et finalement je m’en sors bien.

 
 
Randy De Puniet

Moralement cette chute ça fait mal!

Passer en l’espace d’une course de la septième à la douzième place au classement général, ça fait lourd.

C’est le fruit du travail d’une saison qui s’envole quasiment et aussi des courses où je me suis aligné blessé et où j’ai marqué de précieux points.

Mais on ne va pas refaire l’histoire, ma chute en cross et puis maintenant celle-ci en course…

 
 
Randy De Puniet

J’ai revu les images à la télévision parce que je ne ma rappelle plus très bien de l’action.

Je pense que j’ai remis un filet de gaz un peu trop tôt, et ça ne pardonne pas. Dommage parce que j’étais dans le bon groupe et je pense que j’aurais pu terminer dans les 6.

 
 
Randy De Puniet

Maintenant je pense à Valence, qui est un circuit que j’aime bien, assez technique et sans grande ligne droite.

Pour le général, il ne faut pas s’attendre à des miracles, j’ai beaucoup de points à reprendre en une seule course.

Mais je vais quand même tenter de terminer dans le top six et donner ce qu’il faut pour ça.

 
 
 
250
Aoyama roi de la basse cour
la grille de départ - 20 tours - 110 km - moyenne 155 km/h - 31 °
 
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Les chances de Marco Simoncelli de remporter un nouveau titre de champion 250 se sont considérablement amenuisées à Sepang.

Après un départ prudent l'italien s'est emparé du commandement aux dépends d'un formidable Jules Cluzel.

Mais le pilote Gilera n'a pas réussi à s'échapper et peu à peu la châleur a eu raison de la fougue du grand Marco supplanté par un Aoyama des grands jours et faisant honneur à son rang de leader du classement général.

Pire, dans un final similaire à celui du Portugal, Simoncelli a du céder la seconde place à un Hector Barbera opportuniste, les deux pilotes se voyant départagés de la photo finish

 
Aoyama tout proche du titre
 

Une magnifique 1ère ligne en Malaisie pour nous français avec derrière le poleman Aoyama, Jules Cluzel second devant Mike Di Meglio et Hector Barbera.

Valentin Debise quant à lui se trouve 22ème en 6ème ligne.

 
la pole pour Aoyama
 

Et c'est Jules Cluzel qui réalise le hole shot devant Aoyama, Barbera, Mike Di Meglio et Marco Simoncelli.

Jules Cluzel en tête d'un GP, voilà qui rappelle de bon souvenirs de début de saison avec le Qatar et de moins bons avec Indianapolis.

Dans la 1er cas le français avait terminé sur le podium et dans le second dans l'herbe américaine...

 
le hole shot pour Jules Cluzel
 

Aoyama tente bien en début de course de tailler des croupières à notre français mais Jules Cluzel ne lpache rien.

Au contraire c'est le japonais qui se mélange les pinceaux et commet une erreur qui le fait rétrograder en 3ème position directement sous la menace de son concurrent direct au général l'italien Marco Simoncelli.

 
contrairement aux apparences l'attaque d'Aoyama sur Cluzel échouera
 

Comme on pouvait s'en douter Marco Simoncelli ne tarde pas à passer Aoyama et, quasiment dans la foulée il dispose également d'Hector Barbera.

Ne reste plus devant Simoncelli que Jules Cluzel dont les trajectoires font merveille sur cet immense circuit de Sepang.

 
Clzel résiste
 

Après avoir bien résisté Jules est contraint de céder face à la puissance de Simoncelli.

Avec un Aoyama plus incisif qu'à l'acoutûmée (il a remporté 2 GP de moins que Simoncelli cette année) dans son dos, Jules fait tout pour maintenir sa position et demeurer au contact du leader.

 
mais Simoncelli finit par passer le français
 
 
encore 15 tours
 

Double mauvaise nouvelle pour les français. Tout d'abord c'est Mike Di Meglio qui perd l'avant et se trouve contraint d'abandonner.

Ensuite c'est Jules Cluzel qui cède face à Aoyama et se retrouve 3ème.

 
Mike Di Meglio chute alors qu'il semblait dans le coup pour le podium
 

Avec la chute de Bautista (et malheureusement de Mike) l'éventail des prétendants au podium se rétrécit ce qui dégage également l'horizon du français.

D'ailleurs ils ne sont plus que 4 en tête : Simoncelli, Aoyama, Barbera qui a réussit à passer Jules, et Cluzel qui ferme la marche de ce groupe des leaders.

 
Simoncelli mène le groupe des leaders
 

Mais Jules continue de pousser. Gros freinage, pied sorti à la Rossi et Jules repasse devant Barbera pour recoller au plus près des deux pilotes de tête.

 
Jules, jambe sortie, continue de pousser et de ... freiner fort!
 
Un leadership dont s'empare brièvement Aoyama avant que Simoncelli ne contraigne le japonais à écarter à la limite des bordures herbeuses...
 
Aoyama passe...
 
mais se fait serrer et rejeter dans les bordures par Simoncelli
 

Jules Cluzel en profite pour récupérer un moment la seconde place du GP et tout est à refaire pour le japonais sur sa Honda.

Aoyama s'y emploie et après avoir redépassé Cluzel il se rapproche de nouveau de Simoncelli.

On sent que la Honda a les moyens de faire un sort à l'Aprilia.

 
Aoyama réalise sa plus belle course de l'année
 
 
encore 10 tours
 

Alors que Pasini se crashe, Marco Simoncelli mène toujours la danse en tête de la course.

Aoyama est dans sa roue et précède Jules Cluzel de quelques longueurs, lequel devance Barbera.

 
Simoncelli n'arrive pas à semer Aoyama et Cluzel
 

Malheureusement Jules Cluzel part à la faute comme à Indianapolis et perd là une belle occasion de jouer le podium.

Un Jules plutôt désappointé de constater qu'il se trouvait au moment de sa chute dans ce petit groupe de quatre. Défaut de panneautage?

 
Jules chute mais son GP restera dans les mémoires...
 
Ceci dit se mettre en valeur comme il l'a fait sur son Aprilia privée dans l'avant dernier GP de la saison alors que le français n'a pas encore signé de contrat pour 2010 n'est pas forcément une mauvaise opération pour Jules en dépit de sa chute
 
un GP mémorable pour Jules
 
 
encore 10 tours
 

Aoyama et Simoncelli nous offrent un duel de toute beauté.

Avec la course du Mugello qui avait opposé Simoncelli et Pasini c'est sans doute l'un des plus beaux GP 250 de l'année.

 
un super duel entre Aoyama et Simoncelli
 

Aucun des deux pilotes ne veut céder. C'est une belle opposition de style à laquelle nous assistons entre la furia, parfois un peu désordonnée de Simoncelli et la précision de pilotage d'Aoyama.

 
Simoncelli n'a pas des traj' toujours précises
 

Après une multitude de dépassement force est revenue à la précision du japonais alors que Simoncelli commet plusieurs erreurs de trajectoire qui lui font perdre le contact.

 
le dernier mot revient à Aoyama
 

Toujours au contact Barbera s'enflamme en essayant de profiter du pilotage parfois approximatif de Simoncelli.

Mais son unique tentative depuis le début de la course se finit complètement à l'extérieur.

Prudemment Barbera se replace dans le sillage de l'italien en attendant une meilleure occasion.

 
Barbera passe Simoncelli mais finit à l'extérieur
 
 
encore 5 tours
 
Aoyama a définitivement fait le trou laissant Simoncelli sous la menace d'un Hector Barbera qui n'a pas renoncé à la seconde marche du podium.
 
le dernier mot pour Aoyama
 
 
dernier tour
 

Alors qu'Aoyama est loin devant Marco Simoncelli et Hector Barbera sont roue dans roue.

Les trajectoires de l'italien sont toujours aussi aléatoires à tel point qu'il finit par franchir la même ligne dans le même millième que l'espagnol.

Et c'est la photo finish qui départage les deux pilotes au bénéfice cette fois-ci de Barbera qui déjà avait connu une situation inverse au GP du Portugal face à Mike Di Meglio.

 
le tour d'honneur d'Aoyama
 
 
le podium
 
1. Aoyama - 2. Barbera - 3. Simoncelli
 
 
les français
 

Valentin Debise 13ème joue les tortues de la fable.

Rien ne sert de courir il faut partir à point. Valentin assure, termine et marque encore des points.

Un dernier coup de collier à Valence et Debise peut rentrer dans les 20 premiers en devançant Aoyama... Shuhei

 
Valentin Debise
 
Jules Cluzel a abandonné sur chute
 
Mike Di Meglio a abandonné sur chute
 
 
 
125
le tigre a encore croqué le poussin
la grille de départ - 19 tours - 105 km - moyenne 147 km/h - 33 °
 
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Julian Simon a enfoncé le clou après son titre de champion du monde acquit à Phillip Island. Ceci dit il faut bien reconnaître que son coéquipier Bradley Smith l'a encore une fois bien aidé.

En effet, tout comme en Australie, le jeune anglais s'est montré le plus rapide avant de craquer en fin de course.

Des erreurs de pilotage ont ruiné les espoirs de Smith qui devra travailler son mental dans les phases de finish s'il veut progresser et remporter ces GP qui lui échappent...

 
la victoire n'est pas pour celui qui en fait le signe...
 

C'est Marc Marquez qui s'élance en pole position devant Julian Simon, Bradley Smith et Sandro Cortese

Johann Zarco pointe 22ème et part donc de la 6 ème ligne.

 
Marc Marquez en pole
 

Smith réalise un bon départ mais c'est finalement Marc Marquez qui est crédité du hole shot devant Vasquez, Smith, Simon, Rabat, Terol, Cortese, Webb et Bradl.

 
le hole shot pour le poleman Marc Marquez
 

Alors que Webb part en highside entrainant la chute et l'abandon conjoint de Stefan Bradl c'est Vasquez qui s'empare du commandement au guidon de sa Derbi.

 
Vasquez en tête de la course
 

Cependant rien ni personne ne saurait résister au tout nouveau champion du monde de la catégorie.

Julian Simon s'impose en patron en tête de la course et creuse l'écart dans la foulée.

Voilà une bien belle manière d'étrenner un titre de champion du monde 125.

 
Simon fait honeur à son titre
 
 
encore 15 tours
 

Julian Simon poursuit son cavalier seul en tête d'une course toujours indécise pour les places d'honneur.

Ceci dit il convient de préciser que Simon n'a pas encore creusé un écart insurmontable pour ses poursuivants.

Une situation encore porteuse d'espoirs de victoire pour Barley Smith qui se détache légèrement du groupe des poursuivants pour tenter de revenir sur son coéquipier.

 
Bradley Smith part seul à la poursuite de Simon
 
 
encore 10 tours
 

Avec Julian Simon pour point de mire Bradley Smith a trouvé une bonne motivation pour poursuivre ses efforts, se détacher définitivement des pourcuivants et revenir dans la roue de l'espagnol.

A 10 tours de la fin le sort du GP est loin d'être joué entre les 2 pilotes Aspar.

 
Bradley Smith tente de faire la jonction
 

Derrière, Vasquez maintient toujours son rythme de début de GP devant Marquez et Cortese.

Folger à la lutte avec la KTM commet une petite faute qui lui fait heurter Marquez et chuter.

 
Efren Vasquez ne faiblit pas
 
 
encore 5 tours
 

Après avoir patienté un bon moment derrière Simon Bradley Smith déboite l'espagnol à l'entame des 5 derniers tours et s'empare du commandement.

 
Smith s'empare du commandement
 

Après avoir perdu Folger le groupe des poursuivants s'est retrouvé sans Marc Marquez qui a abandonné sur ennui mécanique.

Quant à Vasquez il a cédé la place de 3ème à son coéquipier Pol Espargaro qui à défaut de jouer la victoire comme au Portugal ou à Misano peut tout à fait tabler sur un podium.

 
une Derbi chasse l'autre : Espargaro devance Vasquez
 

Bradley Smith met tout ce qu'il a dans ces derniers tours et réussit selon les portions du circuit à se détacher légèrement de Simon.

Reste à savoir si l'anglais va réussir à supporter la pression, ce qui constitue toujours son point faible comme on avait pu le constater un nouvelle fois en Australie.

 
Smith revient sur Simon
 

Mais malheureusement le scénario va se répéter. Smith se manque sur un freinage laissant Simon s'engouffrer dans la brèche grande ouverte.

Encore une fois l'anglais aura été victime d'un mental encore un peu trop friable.

 
l'inconstance de l'anglais dans les phases critique est flagrante
 

Alors qu'il était à créditer de l'une de ses meilleures courses Efran Vasquez part à la faute. Dommage pour un pilote dont la 15ème place au général ne reflète pas tout le talent.

Vasquez n'est pas le seul à chuter en cette fin de course. Simone Corsi, toujours au contact dans le groupe des poursuivants part lui aussi en glissade dans les dégagements.

 
une bonne course de Corsi mais qui se termine par terre
 
 
dernier tour
 

Simon attaque en tête le dernier tour mais il commet alors une erreur qui manque de peu de lui faire perdre la tête de course.

En se retournant 2 fois à droite et gauche Julian Simon donne l'occasion à Smith de revenir à sa hauteur.

 
Simon se retourne et se met en difficulté
 
Fort heureusement pour l'espagnol Smith comment une nouvelle et ultime boulette au freinage et Simon s'impose sans trop de difficulté alors qu'Espargaro s'empare de la 3ème place.
 
une victoire de plus pour Simon
 
 
le podium
 
1. Simon - 2. Smith - 3. Espargaro
 
 
les français
 
Quentin Jacquet termine 22ème
 
Johann Zarco a abandonné
 
 
photos : Han - Teams - Bridgestone - motogp.com
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